Abstract. Both developed and developing countries have
experienced turmoil associated with banking sector failures. However,
while there exists literature studying the economic costs of banking
meltdowns, little scholarly attention has been devoted to examining the
relationship between banking crises and domestic agitation (internal
conflict). Failing to explore the impact of banking crises on domestic
agitation risks excluding a key component in understanding the puzzle of
domestic political stability. Examining a dataset of 125 countries for the
years 1981 to 2000, we find banking crises to be systematically associated
with greater levels of collective protest activities such as riots,
anti-government demonstrations and strikes.
Résumé. Les défaillances du secteur
bancaire ont causé des perturbations sociales aussi bien dans les
pays développés que dans les pays en voie de
développement. Toutefois, tandis qu'il existe des recherches
sur les coûts économiques des faillites bancaires, les
chercheurs se sont peu intéressés au rapport entre crises
bancaires et problèmes socio-politiques intérieurs. En
négligeant l'effet des crises bancaires sur les troubles
sociaux intérieurs, on risque d'exclure un
élément clé de l'analyse complexe de la
stabilité politique intérieure. L'examen d'un
ensemble de données sur 125 nations pour les années 1981
à 2000, nous permet de constater que les crises bancaires sont
systématiquement associées à une
accélération des activités de protestation collective
telles que les émeutes, les manifestations anti-gouvernementales et
les grèves.